On n’a jamais vraiment cherché à savoir où était la part de réalité dans les combats de catch. En tout cas, nos deux catcheurs/acteurs, torses nus et simplement vêtus d’une espèce de slips en coton élimé, se livrent à un combat acharné, pour le plus grand plaisir des spectateurs et du cameraman ! Il est rare de voir des images de catch d’une telle qualité. Filmées très près du ring, en contre-plongée, les prises au sol et autres manchettes n’en sont que plus spectaculaires… ou drôles, tant les gestes semblent parfois exagérés. Une vraie chorégraphie dont personne n’est dupe. Malgré tout, à la fin du combat, les visages marqués et abimés des catcheurs montrent bien que leur vaillance n’était pas feinte, et qu’ils méritent de notre part des applaudissements fournis.
Difficile de filmer un combat de boxe, surtout lorsque
l'on a affaire à deux boxeurs vifs et pugnaces, et que l'on est situé en hauteur,
un peu loin du ring. Mais au bout d'une minute de film, le cameraman a trouvé
le bon axe : au pied des cordes, en contre plongée. Et cette fois, nous sommes
vraiment dans le match. Nous ressentons alors toute l'intensité du combat, la
violence des coups portés, la crispation du public devant l'indécision de la
victoire. Il n'y a qu'un jeune garçon, dans les bras de sa mère, qui aimerait
bien que ces adultes fassent moins de bruit, afin de pouvoir dormir tranquille..
Été 1940. À Bessines-sur-Gartempe en Haute Vienne, un homme et une femme se retrouvent. L’endroit est bucolique : campagne, petit pont de pierre, rivière. Ils campent sous les arbres et font chauffer leur casserole sur un feu de bois. Ils sont heureux : Pierre les rejoint et les facéties commencent : l’un porte un vélo à la force de sa mâchoire et un autre se fait véritablement « enguirlandé » dans un sapin. Leur voyage à vélo les conduit ensuite jusqu’à Aire-sur-Adour. Ils y retrouvent une voiture, qui leur permet de « franchir la ligne », le 28 août 1940…
La visite à Paris du salon de la télévision ; occasion d’admirer les dernières caméras et de faire mieux connaissance avec les régies de l’époque. Nous sommes au salon de la télévision à Paris, des visiteurs en imper et costumes regardent un poste allumé dans lequel ils se voient… C’est magique de se voir à la télé ! Une speakerine parle dans un micro. Un groupe de musiciens joue (violon, hautbois). Une salle de régie technique avec tous les écrans.
Vers 1960 le bal, en particulier rural, vit ses dernières années. Il va être remplacé par la «surboum» (chez des particuliers), ou par la «boîte» (établissement spécialisé).
Film Actualités Réalisateur Jean Martin
Année 1950 Format 16mm, N&B, Sonore Lieu Aumale Thématique ...
Quinzaine commerciale d'Aumale du 27 octobre au
10 novembre 1955 avec en 1er lot : une 4 CV Renault.
Nous sommes en 1939, certainement après les vacances d’été. Un homme apporte un poste de radio dans une boutique. Puis, après l’avoir ouvert, il vérifie l’état de son fonctionnement. Si les images ne sont pas d’une grande précision, le témoignage qu’elle apporte est précieux. En effet, le poste a comme sigle un « M », à la forme particulière. Ce sigle n’est pas celui approchant des postes Manufrance, mais celui de la marque « Martin », du nom de son créateur : Jean Martin. C’est lui que l’on voit à l’image ! Les radios « Martin » ont été fabriquées dès 1931 par Jean Martin lui-même, dans son petit atelier d’Aumale et ont très vite acquis une grande réputation dans la région et ailleurs.